ouvrir une chocolaterie en franchise

Publié le par Jacques Landru

ouvrir une chocolaterie en franchise

 

Le marché du chocolat pèse très lourd dans le secteur de la distribution de produits alimentaire! En effet, le chiffre d'affaires du secteur en 2016, dans l'Hexagone, représente près de 3,5 milliards d'euros ! Un chiffre en hausse qui traduit la bonne santé financière du secteur. Cette dernière s'explique d'une manière unanime : la montée en gamme.
Une stratégie commerciale lancée par les grands fabricants industriels. Très concrètement, ces derniers ont misé sur le chocolat noir, sur la qualité du cacao et sur une diversification de sa provenance !
Un marché tenu très majoritairement par les grandes surfaces, à hauteur de 75% !
Mais cette bonne santé du secteur profite aussi aux...franchisés du secteur.

Les franchisés du secteur

-Jeff de Bruges : Leader national des franchises « chocolaterie ». Avec Léonidas, Jeff de Bruges est le réseau de chocolatiers à la notoriété la plus grande en France. Créée en 1986 en France (contrairement à ce que peut laisser penser son nom), la société fabrique ses chocolats en Belgique.
Une entreprise au succès fulgurant puisqu'en 2009, elle comptait 300 points de vente et...400 en 2012 ! Fin 2016, le groupe compte plus de 500 magasins (dont une vingtaine à l'étranger).
L'apport personnel devra être de 70.000€ alors que les droits d'entrée sont fixés à 20.500€. Il n'y a pas de redevance de fonctionnement alors que la redevance publicitaire est fixée à 2% du chiffre d'affaires. La durée du contrat est fixée à 7 ans puis à 5 ans lorsqu'il est renouvelé.

-De Neuville : Créée en 1884 dans la ville de Neuville Saint Rémy, dans le Nord de la France.
Le réseau et le lancement en franchise ont débuté en 1986. Actuellement le réseau compte 155 points de vente. L'apport personnel devra être de 50.000€ et les droits d'entrée sont fixés à 15.000€. La redevance de fonctionnement sera de 1% du chiffre d'affaires (hors taxe) alors que la redevance publicitaire est fixée à 2,5% du chiffre d'affaires (hors taxe).
Le contrat de franchise est de 7 ans.

-Léonidas : c'est tout simplement l'entreprise de chocolat n°1 dans le monde. Créée en 1913 en Belgique par un Léonidas Kestekides, un citoyen greco-chypriote.
La marque compte actuellement plus de 1300 magasins dans 50 pays, dont 350 en France.
Le chiffre d'affaires de l'entreprise tourne autour de 75 millions d'euros.
L'apport personnel sera compris entre 50.000 et 70.000€ alors qu'il n'y pas de droits d'entrée, ni de redevance de fonctionnement ni de redevance publicitaire.

-Pralibel : Autre entreprise belge, créée en 1965 et lancée en franchise en 2008. Le groupe compte actuellement 32 points de vente. L'apport personnel devra être de 30.000€ alors que les droits d'entrée sont fixés à 12.500€. Il n'y a pas de redevance de fonctionnement. La redevance publicitaire est elle fixée à 1%.

-Yves Thuries : Créée en 1991 par Yves Thuries, désigné deux fois meilleur ouvrier de France en 1976 (pâtissier-chocolatier/glacier-traiteur), cette entreprise française au nom de son créateur propose du chocolat haut de gamme. Le réseau s'est lancé en franchise en 2007 et compte 60 implantations sur le territoire hexagonal.
L'apport personnel est fixé à 45.000€ alors que les droits d'entrée sont eux de 19.500€. Il n'y pas de redevance de fonctionnement et la redevance publicitaire est fixée à 2% du chiffre d'affaires (hors taxe).

-Des Lis Chocolat : Créée en 1987, ce réseau vient tout juste de se lancer en franchise ! En effet, c'est en 2016 que l'entreprise choisit ce mode de développement. Comptant pour l'instant trois points de vente sur le territoire national. L'apport personnel est de 70.000€ alors que les droits d'entrée sont fixés à 18.500€. La redevance de fonctionnement et la redevance publicitaire sont fixées à 2% (hors taxe).

Conclusion :

Le secteur du chocolat connaît une croissance depuis quelques années grâce à une stratégie commerciale payante dont bénéficient les franchisés du secteur.
Si l'investissement de départ est important, les perspectives de succès économique sont évidents.
Car le chocolat de qualité reste une valeur sûre dans les habitudes de consommation en France.
 

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